En juin, à l’heure où certains faisaient leurs valises pour de bon (snif, vous allez nous manquer), la plupart des dialogues entre expatriés contenaient la phrase suivante : « Et vous, vous rentrez cet été ? » Anodin n’est-ce pas mais en réalité, pour une chipoteuse expatriée comme moi, tout est parfois question de sémantique. (suite…)
Je crois avoir escaladé un nouveau degré dans la pyramide de l’expatrié(e) en lien avec son environnement. Récapitulons : niveau 1 – mani-pédi- bimensuelle – je me fais des amis par une vie sociale débridée ; niveau 2 – café-copines bihebdomadaires et/ou Pilates – j’explore les alentours de mon nouveau lieu de vie avec acharnement. Je commence par les environs proches : j’écume, selon le pays considéré, les temples, les mosquées, les forêts ou le désert. Pour les vacances, je sors l’artillerie lourde : j’achète des guides touristiques, je prévois mon lieu de villégiature 6 mois à l’avance, je bench-mark de l’hôtel, je trip-advisorise tous les restaurants et les lieux à visiter, je fais des plannings sous Word et des listes de bagage sous Excel. Je SUIS l’organisation. (suite…)