En juin, à l’heure où certains faisaient leurs valises pour de bon (snif, vous allez nous manquer), la plupart des dialogues entre expatriés contenaient la phrase suivante : « Et vous, vous rentrez cet été ? » Anodin n’est-ce pas mais en réalité, pour une chipoteuse expatriée comme moi, tout est parfois question de sémantique. (suite…)
Nos vacances « d’hiver » viennent de se terminer : une toute petite semaine* qui a filé à la vitesse de l’éclair. Comme il est de coutume à cette saison et, comme j’avais réussi à l’éviter depuis plusieurs années, nous sommes partis au ski, Emirates AirLines offrant (enfin c’est une façon de parler) des vols jusqu’à Lyon, c’est-à-dire aux portes des montagnes. Des enfants qui réclamaient et un Mâle vendu à leur cause, faute de m’avoir convaincu, avaient fini par me contraindre à des vacances que je prévoyais bien trop fraîches. (suite…)
La rentrée est passée, l’excitation de la reprise est retombée et finalement, comme toujours, on attend avec impatience les prochaines qui sont d’ailleurs (et heureusement) planifiées. Pour l’heure, je garde en mémoire celles qui viennent de s’écouler, en France comme d’habitude, un peu moins insouciantes et plus studieuses que les précédentes. La France désormais, ce n’est plus vraiment chez moi même si c’est censé l’être et je l’observe avec un œil différent, nettement plus distancié. J’y vois des défauts là où je n’en devinais aucun il y a quelques années et, à l’inverse, certains avantages me sautent désormais aux yeux. J’y assiste, impuissante, aux désespérantes péripéties politico-mélo-dramatiques et je ressens un malaise global qui m’inquiète. Qu’y faire, à part au travers des mots que j’écris ici, me souvenir des belles choses ? La France, cette année pour moi, ce fut : (suite…)