Dans « Le parfum », P. Süskind racontait la quête du parfum ultime, celui de l’être humain avec des moyens un peu « radicaux ». Je l’ai lu il y a des années mais j’en garde un souvenir assez précis peut-être parce que je fais partie de ces gens incapables de remettre un nom sur un visage mais ramenés dans un lieu précis par le pouvoir des effluves odorantes. J’aurais fait un très mauvais « nez » en analyse sensorielle car je suis le plus souvent incapable de définir précisément de quoi est faite cette odeur évocatrice mais celle-ci est un déclencheur de souvenirs et/ou d’émotions. (suite…)
Ici, le client est roi, il vole, tel un bolide, en jet privé, passe l'été au frais dans les montagnes avant de revenir aux jours frais dans les UAE. Dans…
M comme Manakeesh, ces petits pains arabes recouverts de zatar, de fromage ou de tout autre chose appétissante. Dans notre tribu, adoubés par les mouflets, ils peuvent même remplacer avantageusement une soirée pizza, c’est dire leur très fort potentiel (Lebanese Bakery ou UnionCoop sur AL Wasl Road). (suite…)
Le week-ed dernier, après un tunnel de travail et de grippe entremêlés de 2 semaines, j’ai décidé qu’il était temps de prendre l’air, surtout que celui-ci est enfin agréable…
11h30 : les enfants rentrent de leur cours de natation, je les informe que nous partons de ce pas pour passer une eeeexcellente après-midi au Festival International de Fauconnerie d’Abu Dhabi. La partie adolescente de la famille me demande, d’un air las en levant les yeux au ciel d’ennui, ce qu’il y aura à voir. Je réponds « des faucons et j’espère aucun vrai… ». Le Mâle pouffe, les enfants le regardent étonnés.
11h31 : la partie adolescente a décidé, par principe, de ne pas venir. Par principe, la partie parentale affirme son despotisme et force la partie adolescente à venir. La partie adolescente s’enferme donc, par principe, dans un silence boudeur et affiche une mine de martyr. La partie parentale, par principe, l’ignore.
11h40: eau ? Check ! Biscuits pour le goûter ? Check ! Casquette ? Check ! Lunettes de soleil ? Check ! Pulls ? Check ! car oui c’est l’hiver ici. Les sacs sont prêts. Appareil photo ? raaaaah, pas chargé comme d’habitude ! Le Mâle part à la recherche du chargeur de batteries branchable dans la voiture (petit objet super pratique, lorsque l’on campe ou que l’on n’a pas de prises en accès facile). (suite…)
S'il est un cliché auquel Dubai ne peut échapper, c'est bien celui du clinquant et du signe extérieur de richesse avec en tout premier lieu : la voiture, THE CAR…
A la maison, soyons honnêtes, nous sommes très préservés. Cela n’intéresse pas vraiment le Mâle et moi j’en suis restée à Zidane. Cependant, impossible de rater l’effet Coupe du Monde, les journaux sont pleins de publicité pour les lieux permettant de regarder les matchs car les horaires ne sont pas tous très compatibles avec notre fuseau horaire. Tentes sur la plage, batteries d’écrans géants, déco foot, menus spéciaux, tout est mis en oeuvre pour attirer le supporter du ballon rond. (suite…)
De jour, c’est juste un algeco un peu pourri, à moitié caché par 2 arbres laborieux. Devant les marches bancales, il y a un espace vide et sableux, une sorte de parking uniquement réservé aux humains. Coincé entre le port et le garage des bateaux, il ne paie pas de mine mais à la nuit tombée, tout change et l’animation s’installe alors que les 2 grandes cheminées se mettent à fumer. Les tabourets et les tables en plastique essaiment sous la lumière crue des réverbères et des quelques néons qui ornent la baraque. Pas de voiturier ici, ni de serveur accueillant pour placer le client, chacun pour soi et poisson pour tous, c’est la devise du lieu. (suite…)