Tenir à disposition du thé en abondance, vert de préférence et si un esclave (un enfant, le Mâle ?) peut en plus le préparer, c’est encore mieux.
Fournir un appareil photo pour saisir les petites beautés du moment et les conserver, d’abord (uniquement dirait le Mâle, cette mauvaise langue) dans la mémoire de l’ordinateur et puis, un jour peut-être, dans un album que mes enfants feuilletteront avec nostalgie.
Recharger pendant la nuit, avec deux oreillers et un kindle de préférence bien pourvu en romans, en français pour le plaisir ou en anglais pour la bonne conscience linguistique. Si possible, y inclure quelques ouvrages pas trop glorieux sur le plan littéraire comme quelques romans policiers (Sans feu, ni lieu de Fred Vargas, Les courants fourbes du lac Tai de Xiaolong Qiu), voire quelques bluettes (Us de David Nicholls, The Fault in our Stars de John Green) entre Emile Zola (Germinal, le retour des grands classiques quand les ados sont au lycée ) ou Jonathan Coe (La maison du sommeil).
Ne pas abandonner dans un lieu inconnu sans Google Maps sous peine de perdre la bête de façon durable en milieu hostile et s’exposer par la suite à des représailles graves. Choisir donc des villes au plan d’organisation de type haussmannien et surtout pas athénien !
Respecter des moments de solitude, nécessaires à la recharge émotionnelle de l’engin et pouvant également permettre un petit refill discret en chocolat (un Baci et ça repart) ou en gaz (rien à voir avec la pétrochimie puisqu’il s’agit de nougat iranien).
Prévoir à intervalles réguliers un voyage en Asie afin d’assouvir les besoins prononcés de la machine en dim sums. L’éventail des destinations est large mais Singapour, Hong-Kong ou Taiwan seraient parfaits.
Transporter régulièrement dans des lieux ensoleillés, verts et chauds, comportant des plages de sable blanc ainsi que des temples ou des montagnes, en d’autres termes cela s’appelle des vacances.
Prévoir des compagnes/compagnons suffisamment réceptifs à l’humour de la bête, ne pas hésiter à les faire boire si besoin. Si certains d’entre eux sont manucurophiles, c’est bien aussi car l’expatriée se doit d’avoir la griffe luisante.
Fournir une paire de chaussures de running pour parer toute émotion culpabilisante relative au périmètre du postérieur de la machine ou à la fermeté relative des cuisses. Ne pas oublier de tendre une oreille encourageante ou, a minima complaisante, à la description des footings poussifs consécutifs aux sus-dites émotions culpabilisantes.
Prévoir un accès internet pour permettre la rédaction de billets palpitant sur ce blog au contenu époustouflant et pour traîner sur Facebook.
… to be continued (si vous avez des idées, en commentaires !)
Résoudre quelques défis intellectuels ou technologiques, les sourcils froncés et le bout de la langue tiré. Ricaner modestement quand le problème est résolu. S’en reposer par quelques activités manuelles.
(si c’est vrai, je suis témoine. La grande différence avec une autre personne que je ne nommerai pas, c’est que tu jures moins:)
celle qui jure et qui a l'accent 26 novembre 2015Répondre
Eh ! On se calme tout de suite ! Parce que ça pourrait finir par la consigne : ne jamais médire d’une Toulousaine (car chacun sait qu’ à Toulouse même les mémés aiment la castagne)
…/…
– Souhaiter un joyeux anniversaire
Merci !
Résoudre quelques défis intellectuels ou technologiques, les sourcils froncés et le bout de la langue tiré. Ricaner modestement quand le problème est résolu. S’en reposer par quelques activités manuelles.
(si c’est vrai, je suis témoine. La grande différence avec une autre personne que je ne nommerai pas, c’est que tu jures moins:)
et je n’ai pas non plus d’accent… 😉
Eh ! On se calme tout de suite ! Parce que ça pourrait finir par la consigne : ne jamais médire d’une Toulousaine (car chacun sait qu’ à Toulouse même les mémés aiment la castagne)
L’avantage d’être physiquement éloignées nous préserve des foudres de la toulousaine…