Parfois, tu déclarerais bien forfait. Si tu pouvais ne pas y retourner, juste rester là dans ton petit coin, peinard(e), tranquille… Parfois, tu aimerais prendre des congés de façon impromptue, sans solde, une RTT ou n’importe quoi d’équivalent, juste pour passer un peu de temps tout(e) seule, sans personne, sans revendication à contrer, sans demande à satisfaire… Parfois, tu aimerais qu’on te parle gentiment, sur un ton aimable, sur des sujets divers et variés  et pas juste sur celui qui fâche… Parfois, tu aimerais avoir une conversation avec un échange de paroles normal, sans mauvaise foi avérée mettant en cause ton intégrité / tes  initiatives / ton savoir / tes compétences (rayer les mentions inutiles). Parfois, tu aimerais qu’on arrête de te prendre pour une vache à lait, juste bonne à fournir la matière première nécessaire à la subsistance des autres. Parfois, tu aimerais qu’on arrête de te critiquer sur n’importe laquelle de tes actions. Parfois, tu aimerais qu’on t’oublie, qu’on ne te demande surtout pas ton avis, qu’on ignore que tu es indispensable (même si tu le sais bien, toi, que tu es indispensable)…  Mais ce n’est pas possible, parce que pire que le boulot, il y a être parent d’ado…

PS : bon, en ces temps de bonne pensée parentalo-culpabilisante, je précise qu’il y a une assez grosse part d’humour dans ce post mais parfois…