
Pour moi Thalassa, c’était un monsieur un peu bourru aux cheveux gris qui présentait une émission de télé qui ne m’intéressait pas du tout quand j’étais gamine. Il y avait un poisson dans le générique mais pendant longtemps, je n’avais pas fait le lien entre le thème de cette émission et son nom pour le moins évocateur (j’ai fait latin, si vous voulez tout savoir). Il faut dire que ça parlait souvent plus de Bretagne, de mers froides et de voiliers que de cocotiers, de mers turquoise et de concrétions calcaires dans les baies thaïlandaises. Alors, moi forcément, je ne voyais pas trop l’intérêt, même à l’époque… Aujourd’hui, je dois dire que je ne regarde toujours pas l’émission ni ses rediffusions mais la θάλασσα grecque a su me convaincre de sa beauté et s’il y a une chose que je retiendrai de la Grèce, ce sera la beauté de ses côtes, la couleur changeante de l’eau et les tavernes les pieds dans l’eau dont les noms évocateurs m’ont permis d’enrichir mon vocabulaire.
Pour ce qui de la prononciation, le θ, theta, se prononce comme le « th » anglais (approximativement), un son glissé entre les dents que nos voisins de la Manche se sont appropriés sans problème alors que nous Français avons laissé tomber l’affaire, sûrement trop dur à prononcer. Aujourd’hui, le « th » passe en silence, il n’est plus qu’un un piège dans l’apprentissage de la langue de Molière, juste l’écume d’une vaguelette orthographique.


Bravo Sylvie comme toujours c’est un plaisir de te lire ! Tu as non seulement un humour qui me plaît beaucoup mais tu as la justesse des mots alliée au sentiments et aux sensations ! Très difficile pour beaucoup ! Continue toujours à écrire !!
Bises