La Saint-Valentin, la fête du porte-monnaie des amoureux, une fête qui, dans nos contrées occidentales, aurait des origines païennes relatives à la fertilité. Cette année, la Saint-Valentin tombe en même temps que la fin des festivités du Nouvel An Chinois, soit le 15e jour du 1er mois lunaire qui est aussi une référence à l’amour.
Il y a longtemps, ce jour était le seul pendant lequel les jeunes filles, toutes plus élégantes les unes que les autres, avaient le droit de s’aventurer dans les rues sous l’oeil sévère de leur chaperon. Les jeunes hommes en profitaient pour tenter d’apercevoir les belles, préparant le travail des marieuses qui proposeraient ensuite les unions les plus favorables aux familles. Afin de trouver un mari, les jolies esseulées jetaient des oranges dans les lacs et les rivières après y avoir gravé leur nom avec l’espoir que l’homme qui trouverait le fruit deviendrait leur mari. L’histoire dit aussi que le goût de l’orange donnait le caractère de la future mariée : pleine de pépins, douce, sucrée ou acide… Au moins, ils savaient à quoi s’en tenir…
PS : le mot répété est le mot « amour » en arabe (♥♥♥)