Blogueuse mode (ou pas…)

2014_01_27_MI_DSCN0477 Le soleil brille, le ciel est bleu, la routine météo de par chez moi. Je farfouille dans mon placard, tranfère vers le panier de linge sale un joli pull qui sent le renfermé, faute d’avoir passé les 3 dernières années au fond d’un placard un tantinet humide, évacue vers les habits à donner un autre qui a, entretemps, perdu mes faveurs. Comme d’habitude, je fais un constat, basé sur l’observation objective : je n’ai rien à me mettre. Finalement, à force de volonté, je choisis sur le dessus de la pile le gilet et le chemisier que je viens d’acheter dans une micro-virée shopping, c’est-à-dire prendant les 45 min du cours de théâtre de la Drama-Teen pendant lesquelles je suis coincée dans Mall of Emirates. Je mentionne, pour les lecteurs avides de tendance, que le chemisier est orange car le orange, c’est le nouveau noir, loi fashionista auto-proclamée et appliquée en alternance avec celle instituant les pois et les paillettes, ces 2 éléments pouvant d’ailleurs être associés (si, si, c’est possible et joli même) comme des éléments incontournables de mon vestiaire. Je tire ensuite au hasard une pauvre paire de chaussettes, surprises de se voir ainsi choisies alors qu’aucun footing ne se profile à l’horizon et je saute dans mes ♥♥♥bottes ♥♥♥. Les petites chéries ont vaillamment résisté à l’humidité équatoriale et à leur abandon des dernières années. Pas une trace de moisissure sur le cuir tendre mais je sens bien qu’elles m’en veulent car dès que je les mets, mes pieds se rappellent à mon bon souvenir. Rancune bottesque ou élargissement podologique d’une tong-addict, je ne sais mais je résiste. Avant de partir j’attrape une écharpe (à pois et à paillettes, what else ?) et je file vaquer à mes occupations. Dans un lieu à haute valeur sociale associée (OK, c’est Carr***), je croise mes congénères habillées de la même façon : jean, pull, bottes (certes moins jolies que les miennes), écharpe (malheureusement sans paillettes, quelle faute de goût). Oui, c’est clair, c’est l’hiver ici, les petites robes ont été remisées et attendent leur tour pour revenir sur le devant de la scène…  La température annonce fièrement 18C. Je frissonne…

Laisser un commentaire