Le retour
Je suis partie de Grèce comme on arrache un pansement brutalement, rapidement pour, soi-disant, abréger la douleur. Avec le sparadrap est parti un gros bout de barbaque en lequel j’ai reconnu, avec mon oeil entraîné de biologiste, un morceau de coeur. Du coup, pendant quelques semaines, je n’ai pas très bien respiré. Forcément, avec ma fonction cardiaque amputée, ce n’était pas facile.