Elles se reconnaîtront
J'étais intimidée, tu sais. C'est excitant mais ça fait un peu peur l'inconnu et les inconnus. Oui, bien sûr, je l'ai choisie cette vie de nomade mais n'empêche, parfois c'est…
J'étais intimidée, tu sais. C'est excitant mais ça fait un peu peur l'inconnu et les inconnus. Oui, bien sûr, je l'ai choisie cette vie de nomade mais n'empêche, parfois c'est…
Un peu éprouvés par notre début d’année scolaire mouvementé, nous avions décidé que nous passerions les congés de Noël en Grèce, en famille. Bien nous en a pris car ce furent les vacances de Noël les plus reposantes qui soit, l’activité la plus fatigante consistant en descendre ou remonter les marches de la maison pour rejoindre qui sa chambre (la Drama Teen), qui la télé (les garçons), qui le canapé du salon (moi) avec des actes de bravoure du Mâle qui a fini, moins d’un mois après l’installation officielle, à accrocher au mur tout ce qui devait l’être, y compris des objets qui n’avaient pas eu cette chance, en 5 ans d’expatriation ! Nous avons donc tranquillement profité de nos journées pour y débusquer plein de petits plaisirs donc… (suite…)
Après quelques semaines de présence en sol hellène, par gentillesse ou par politesse, la question revient souvent : « Alors, ça vous plaît Athènes ? ». Difficile de se prononcer à si court terme, telle la paire de chaussures achetée récemment qui donne encore un peu des ampoules mais qui « va se faire » a dit le vendeur, nous sommes encore en phase d’ajustement. La seule certitude c’est qu’il y a du changement par rapport à notre vie « d’avant », comme par exemple… (suite…)
Il y a tout juste un mois, nous arrivions avec nos valises et nos enfants pour nous installer en Grèce. A la date d’aujourd’hui, je fais des incantations au dieu des containers et à ses saints, les déménageurs pour que la semaine prochaine, à cette heure-ci je sois en train d’écrire un post depuis mon ordinateur, sur mon bureau, le regard adouci par la vue de mon intérieur parfaitement agencé. Il est cependant beaucoup plus probable que je sois en train de défaire des cartons, transpirant en parcourant la maison de haut en bas, mon cutter à la main et avec des questions existentielles telles que les serviettes de bain, dans le placard du palier ou dans celui de gauche de notre chambre ?
Comme tout le monde le sait, la vie de l’expatrié n’étant que paillettes et licornes violettes, je suis donc dans un rêve éveillé et je ne peux m’empêcher de partager ma journée-type d’un premier mois (mais en remettant toutefois en évidence quelques vérités) : (suite…)
Nous sommes partis le matin, tôt, très tôt. En montant dans le taxi, j’ai compté les valises (8), les enfants (3) et les années passées (2). Le long de SZR, comme d’habitude, le ciel étai bleu pur et la lumière aveuglante, j’ai mis mes lunettes de soleil (normal, il était 7h) et j’ai regardé une dernière fois Burj Khalifa et essayé d’entrevoir le Sheikh derrière les vitres de son bureau des Jumeirah Towers (raté). (suite…)
Mots d’ici connaîtra bientôt un nouvel ailleurs. D’ici peu, notre ailleurs ne sera plus de sable et de chameaux et d’hummus et de mosquée, il ne sera plus question. Ce changement n’est qu’une suite logique de notre choix de vie un peu nomade mais ce n’est pas pour autant que ce soit simple à vivre au jour le jour. Plus de clefs dans la poche, les voitures sont vendues et la maison a été rendue. (suite…)
Voilà, c’est fini. C’était l’été évidemment. J’ai compté, à mon volant, les nombreux kilomètres avalés. J’ai mis du vert plein mes yeux et gravé les montagnes au fond de mon regard pour toujours garder de la hauteur. J’ai fait le plein de campagne et de l’odeur des champs de blé fraîchement moissonnés. (suite…)