Elle a été gagnée sur la mer, à la sueur de quelques ingénieurs hollandais venus là transférer leurs savoirs sur les polders. Impressionnante, la Palme, comme on l’appelle familièrement ici, a été plantée sur les eaux turquoises de la Mer d’Arabie par des méthodes sophistiquées qui consistèrent à réinjecter et solidifier du sable pour obtenir un substrat stable et non poreux et ainsi augmenter de manière significative la longueur de côtes exploitables du pays. Si le tronc et les frondes sont réservées principalement aux habitations privées, le croissant qui protège tout le reste est la propriété des grands hôtels qui ont établi leurs plages à l’abri des remous de l’océan. En effet, face à la Palme, c’est la vraie mer et des vagues qui arrivent directement du Golfe Persique ou d’Iran sans rien pour les arrêter. On peut y aller manger dans des restaurants de luxe, dormir dans des hôtels somptueux, s’amuser à Aquaventure Parc ou visiter l’aquarium Lost Chambers, si toutefois le portefeuille est bien garni. Mais comment tout simplement la voir, cette Palme ? C’est la question de tous les visiteurs qui ont, avant de venir, été faire un tour sur Google Maps la découvrir avec ses voisines de « The World » qui sont désormais célèbres. A moins d’avoir un hélicoptère et l’héliport qui va avec, le commun des mortels et des touristes moyens qui croisent à ras le bitume ou le sable ont bien du mal à discerner les contours de la Palme n’est pas si simple. Les courageux pourront envisager un saut en parachute (Skydive) pour apprécier la vue mais pour les moins téméraires, il y a une solution moins onéreuse et surtout beaucoup moins risquée, testée et approuvée par mes soins et quelques visiteurs. Elle nécessite un estomac affamé, des chaussures autres que des tongs et, évidemment, un appareil photo… Rien de bien compliqué en somme. Pour pouvoir en mettre plein les mirettes à Tata Ginette, il vous suffira donc de l’emmener au Restaurant The Observatory (Marriott Hotel sur la Marina), à midi de préférence car, les UAE, ayant beau n’avoir pas de limites, n’ont pas encore installé de projecteurs sous-marins pour l’éclairer telle une jolie algue dans un aquarium. Si la carte du restaurant n’est pas immense, la vue du 52e étage vaut à elle seule largement le prix du menu et je gage que, comme moi, votre première occupation ne sera pas de choisir votre plat mais de trouver le meilleur angle de prise de vue ! Cerise sur le gâteau, si vous faites 180 degrés, c’est la Marina et sa forme biscornue entre les grands immeubles de JBR qui attire l’oeil avec derrière les derniers îlots d’habitation et les golfs qui essaient de faire reculer le désert. Une jolie destination de balade gourmande…
Merci pour le conseil ! Je serai en transit quelques heures à Dubaï prochainement et pour moi ce lieu est presque un incontournable. Bien que loin de mes standards habituels beaucoup plus proches de la nature et de l’authentique, la réalisation de cette presqu’île est assez époustouflante.
Merci encore 🙂
Effectivement il faut prendre Dubai pour ce qu’elle est dans sa dimension urbaine démesurée mais la nature, la vraie, un peu hostile il est vrai, n’est pas loin. Qq kms de voiture et le désert est là ! Il faudra rester plus longtemps la prochaine fois ! 😉