Lorsque l’on passe devant un café ou un restaurant renommé à Dubai, ce qui frappe c’est la couleur blanche dominante, celle des gandourahs des hommes installés devant un café arabe ou un lemon mint. En effet, à Dubaï, l’habit traditionnel est la norme dans les loisirs comme dans la vie professionnelle. La majorité du temps, il est blanc alors que le noir est la couleur des abayas des femmes. (suite…)
J’ai dû toucher mon premier ordinateur vers 14-15 ans. Démarrer un PC sous Dos, les disquettes souples à la mémoire courte et la programmation en langage SAS (auquel je n’ai jamais RIEN compris d’ailleurs), c’est avec ça que j’ai eu mes premiers émois informatiques. C’est vous dire si mon imprégnation technologique vient de loin et qu’avec un sens du modernisme particulièrement aiguisé (je suis sur Facebook depuis 2012, impressionnant non ?), j’ai découvert la blogosphère en 2009 juste avant de partir en expatriation. (suite…)
Le quartier Al Fahidi, du nom du vieux fort de Dubai transformé en musée, est la plus ancienne zone résidentielle de la ville. Ce quartier est située au bord du Creek, ce bras de mer vital pour l’économie et qui est encore aujourd’hui une zone bouillonnante d’animation. Al Fahidi certes mais moi je dis toujours Bastakiya, en m’appliquant bien car j’ai mis 6 mois à maîtriser l’ordre des syllabes dans le mot. Bastakiya donc, une petite zone rénovée à l’ancienne de maisons traditionnelles de couleur terre dominées par de multiples tours à vents, l’ancien système de climatisation basé sur la simple circulation d’air, 100% écolo-friendly et un emblème architectural des UAE que l’on retrouve un peu partout dans Dubai. (suite…)
Attention, ma vie est formidable ! Hier, j’ai voulu faire un achat sur internet (folie quand tu nous tiens !), un truc important du genre tickets de cinéma. Je sais, j’ose des choses incroyables mais j’estimais la prise de risque minime. Je gérais bien le complexe : la CB était prête à côté de moi, le numéro, la date d’expiration, le cryptogramme, tout, je maîtrisais tout. J’effectue mon achat, je rentre les coordonnées bancaires, je relis (oui, je relis, je suis le perfectionnisme) et j’appuie sur OK car je n’ai peur de rien. (suite…)
Il faut bien l’avouer, la femme expat’ est fantasmée par beaucoup. Ne nous méprenons pas, ce n’est pas sur son physique que cela porte mais bien sur sa vie : oisive, plus rapide à dégainer la carte bleue garnie par son richissime mari que Lucky Luke son revolver, un agenda débordant de cafés avec ses copines et de manucures pour faire la belle dans les malls, passant plus de temps à faire du sport qu’à lire des livres ou éduquer ses enfants laissés aux bons soins de ses domestiques… Bref, tout un ramassis de clichés dont je veux bien être la première à rire mais qui sont loin d’être, et c’est heureux, une réalité tangible et une généralité. Heureusement Delphine remet quelques pendules à l’heure dans son livre « L’expatriation au féminin ». (suite…)
Je vais finir par devenir une habituée des posts météo mais je dois vraiment pousser un coup de gueule à ce sujet : je crois que l’on m’a clairement trompée sur la marchandise ! Dubai se tropicalise, se moussonise, s’humidifie alors que l’on m’avait vendu le ciel bleu 365 jours par an et la promesse de remiser mes parapluies au fond d’un placard. (suite…)
Il faisait toujours un temps glacial mais pour une fois les immeubles ne fermaient pas leurs volets. Derrière chaque fenêtre, quelqu’un prenait soin d’allumer quelques lumignons dont la flamme vacillante serait visible depuis la rue. Dès la nuit tombée, la morsure du froid nous attaquait le nez et les mains, gelées malgré les gants et les poches du manteau. Enthousiastes et emmitouflés dans nos couches de vêtements, enrubannés d’écharpe, nous attaquions comme chaque année cette nuit qui serait longue, épuisante mais qui nous laisserait entrevoir des merveilles lumineuses sur les ponts, les monuments ou les immeubles. Cette nuit, c’était la Fête des Lumières de Lyon que, dans mes jeunes années, je ne ratais jamais. (suite…)